J’écoutais ce matin le podcast de Jim Marous du Digital Banking Report qui interviewait un expert des nouvelles générations.
J’avoue que je ne suis pas un grand fan d’un investissement trop stratégique sur les cibles les plus jeunes. Il y a quelques moments clé à ne pas manquer comme celui de la souscription d’un prêt étudiant mais je pense que les jeunes sont encore captifs de la banque de leurs parents et qu’ils n’iront pas forcément faire un tour de banque pour ouvrir leur premier compte. A nous de les garder et de les conserver.
Ce que je veux dire c’est qu’il n’est pas nécessaire d’être les mieux disants dans la conquête du segment jeunes. Par contre cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas construire un service qui leur plaise.
Voilà la bonne approche. Savoir les écouter pour vérifier en quoi les services de la banque pourraient être améliorés. Les interfaces et les applis sont elles satisfaisantes ? Comment leur permettent-elles d’utiliser les nouveaux outils comme Lydia, Revolut et consorts ?
La bonne démarche n’est-elle pas de penser plutôt en qualité de service offerte et simplicité d’accès plutôt qu’en terme de cadeau commercial et site dédié ? Les services offerts à une génération peuvent être utiles aux autres. En demandant aux plus jeunes ce qu’ils aiment, nous ferons évoluer le service pour le bénéfice de tous et pour longtemps.